NATIONSUNIES |
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Convention relative aux |
Distr. Original : FRANÇAIS |
COMITÉ DES DROITS DE L'ENFANT
Trentième session
COMPTE RENDU ANALYTIQUE DE LA 794e SÉANCE
tenue au Palais Wilson, à Genève,
le vendredi 31 mai 2002, à 10 heures
Président : M. DOEK
SOMMAIRE
EXAMEN DES RAPPORTS DES ÉTATS PARTIES (suite)
Rapport initial des Émirats arabes unis
Le présent compte rendu est sujet à rectifications.
Les rectifications doivent être rédigées dans l'une des langues de travail. Elles doivent être présentées dans un mémorandum et être également incorporées à un exemplaire du compte rendu. Il convient de les adresser, une semaine au plus tard à compter de la date du présent document, à la Section d'édition des documents officiels, bureau E.4108, Palais des Nations, Genève.
Les rectifications aux comptes rendus des séances publiques du Comité seront groupées dans un rectificatif unique qui sera publié peu après la session.
La séance est ouverte à 10 h 5.
EXAMEN DES RAPPORTS DES ÉTATS PARTIES (point 4 de l'ordre du jour) (suite)
Rapport initial des Émirats arabes
unis[CRC/C/78/Add.2; HRI/CORE/XXX,liste des points à
traiter à l'occasion de l'examen du
Rapport initial des Émirats arabes
unisCRC/C/Q/UAE/1;
réponses écrites du Gouvernement des Émirats
arabes unis à la liste des points à
traiteraux questions du Comité
(document sans cote distribué
en séance, en anglais seulement)].
1. Sur l'invitation du Président, MM. Al‑Jarman, Al‑Abid, Al‑Khadher, Al‑Suwaidi, Al‑Aboodi, Benamara, Hizam et Mmes Al‑Howsani, Al‑Mulla, Al‑Ameri et Al‑Musharrakh prennent place à la table du Comité.
2.
M. AL‑JARMAN (Émirats arabes unis) dit que le
rapport
initial des Émirats arabes unis a été
élaboré par un comité composé de
représentants d'un grand nombre d'entités, à savoir
les ministères respectivement en charge du travail
et des affaires sociales, de la santé, de l'éducation, de
l'intérieur, de la jeunesse et de la culture, ainsi que de
membres du Conseil supérieur de l'enfance, d'organisations non
gouvernementales, d'associations féminines, de clubs de jeunes
filles, et a donc donné lieu à de vastes
consultationsComité créé en vue
d'élaborer le rapport se compose d'un grand nombre
d'entités différentes, ce qui témoigne de
l'étendue de la consultation: ministères du travail et
des affaires sociales, de la santé, de l'éducation, de
l'Intérieur, de la jeunesse et de la culture, Organisations
non gouvernementales, associations féminines, clubs de jeunes
filles, membres du Conseil supérieur de l'enfance.
3.
Même
si leSi le rapport initial des
Émirats arabes unis a été soumis avec
deux ans de retard(en 2001, alors qu'il était attendu en
1999), c'est que depuis l'son
adhésion du pays à cet
instrument, en 1996,
le Gouvernement s'est attelé à prendre les
mesures législatives qui s'imposaient nécessaires pour faire respecter
les droits consacrés dans la Convention. Un certain
nombre de principes de base énoncés dans le
chapitre II de la Constitution intitulé
« Principes sociaux et économiques de
base », confèrent déjà à la
société la responsabilité d'assurer le
bien‑être de la mère et de l'enfant et de
protéger les mineurs ainsi que les personnes qui ne
peuvent prendre soin d'elles‑mêmes pour des raisons
telles que la maladie, l'infirmité, la vieillesse ou le
chômage involontaire, de venir en aide à ces
personnes et d'en assurer la réinsertion
(article 16).. L'article
17,quant à lui, accorde une
place de tout premier ordre à l'éducation, facteur
clé du progrès social, en rendantl'enseignement
primaire obligatoire,et gratuit
à tous les niveaux dans l'ensemble des États de la
Fédération. Enfin,l'article 19
garantit à tous les citoyens l'accès au soins de
santé et aux installations médicales aux fins de la
prévention et du traitement des maladies et des
épidémies.
4. En
matière de santé, le Gouvernement n'a
ménagé aucun effort pour améliorer la qualité
des services fournis, notamment aux enfants. C'est ainsi que les
Émirats arabes unis se trouvent en tête de
leurla région Afrique en termes de soins de
santé pédiatriques, comme en témoigne le
taux de mortalité infantile particulièrement faible
de 11,8 pour mille naissances vivantes en 1999.
5. La
protection situation des handicapés est
également un volet important de la politique des Émirats
arabes unis. O : outre l'institution
créée au niveau fédéral pour veiller
à ce que les personnes souffrant d'un handicap puissent
bénéficier d'une formation et trouver leur place
dans la société, un projet de loi est actuellement
examiné au sein du le Mministère de l'emploi et des
affaires socialesest en train
d'examiner un projet de loi , qui
prévoit d'une part, de réglementer des domaines
aussi variés que l'éducation, la santé, les
services sociaux et les services d'assistance sociale et,
d'autre part, de faciliter l'accès des handicapés
à tous les bâtiments publics et aux transports
en commun.
6.
L'éducation est elle aussila pierre angulaire du
développement de la nNation, et c'est la raison
pourpourquoi laquelle les Émirats
arabes unis ont rendu l'enseignement primaire obligatoire et
gratuit et mènent une grande campagne de lutte contre
l'analphabétisme.
8M. Al‑Jarman fait part aux
membres du Comité de la détermination profonde de
son pays de progresser dans le domaine du respect des
principes consacrés dans la Convention relative aux
droits de l'enfant. À cet égard, la discussion qui
va suivre devrait permettre à l'État partie de
cerner les principaux moyens de le faire.
.
Mme AL‑THANI (Rapporteuse pour
les Émirats arabes unis) note en le
regrettante que le rapportinitial, qui a effectivement
été soumis en retard, n'a pas
été établi en suivant
ne
suive pas les directives pertinentes du Comité
concernant l'élaboration des
rapports initiaux et ne fournitsse pas suffisamment
d'informations danscertains domaines- pas plus que ne le font
d'ailleurs les réponses écrites du
Gouvernement aux questions du Comitéau
demeurant.
10.
Il
serait en outreutilede savoir
cComment les pouvoirs et les
responsabilités sont‑ils répartis
entre les différents Émirats constitutifs
de qui composent la
Fédération, notammentsi
l ? Les textes de lois
promulgués au niveau fédéral et les lois
adoptées au niveau des Émiratsfédérés sont‑ils placés sur un pied
d'égalité.? Existe‑t‑il uUn
système qui veillea‑t‑il
été mis en place pour assurer
à la cohérence de ces
différents textes et,dans la pratique,?Concrètement, les
enfants de la Fédération jouissent‑ils des
mêmes droits quel que soit l'ÉmiratÉmirat dans lequel ils
résident ?
11.
Enfin, elle aimerait savoir si
lLe cComiténseil
chargé d'élaborer le rapport initial actuellement
à l'examen a‑t‑il été
créé dans cle seul but de
rédiger le rapport ou est un organe permanent
appelé àest‑il prévu
qu'il siège de manière permanente et
poursuivre ses activitéset
qpar la suite ?uellessont les
attributions respectives du Qu'est‑ce qui différencie
le Conseil supérieur de l'enfance -(Higher
Council for Children) (par. 9 du auquel il est
fait référence dans le rapport-)
et du Conseil supérieur
de de la mère et l'enfant
la
maternité et de l'enfance-(Supreme
Council for Motherhood and Childhood), mentionné
dans les réponses écrites. ?Quelles sont
leurs attributions respectives ?
12. M.
AL‑SHEDDI fait observer
que depuis l'adhésion de l'État partie à la
Conventionen 1996,aucune
avancée significative n'a été observée du
point de vue de sa mise en œuvre. La demande si
la ratification d'un instrument international au
niveaupar le Gouvernement fédéral lie‑t‑il par voie de
conséquence les Émiratsfédérésqui le
composentet? Ccomment
ces dernierstransposent pareilinstrumentles
Émirats traduisent‑ils ces nouveaux
traités dans leur droit interne. ?
Elle
aimerait en outre savoir sichacun des
Les
Émirats fédérés estsont‑ils tous
dotés
d'unde son propre cConseil supérieur de
l'enfanceet, d ? Dans l'affirmative,
s'il existe‑t‑il une instance supérieure
chargée de coordonner les travaux des
différents et les activités des différents cConseils locauxet, si tel est
le cas, la fréquence
desréunionsde cette
instance, ses modalités de fonctionnementet la nature
des projets qu'elle mène.? Si oui, se
réunit‑elle souvent ? Quels projets
met‑elle en œuvre? Comment
fonctionne‑t‑elle ?
13. Les
Émirats fédérés sont‑ils
autonomesindépendants sur le plan
budgétaire, dans les domaines de
l'enmatière
d'éducation, de la santé et
desou de services à
l'enfancepar exemple ou bien
reçoivent-ils des perçoivent‑ils
ressources de l'a part de L'État
fédéralet dans ce cas,ces ? Dans
l'affirmative, les ressources sont‑elles
distribuées équitablement entre les différents
Émirats ? Enfin, les ressources affectéesllouées profitent‑elles
effectiveréellement à l'enfance ?
14. M.
CITARELLAnote fait observer que les droits
de l'enfant relèvent du Gouvernement fédéral et
non des Émiratset demande si,. Est‑il
vrai que pour entrer en vigueur dans un
Émiratfédéré, une loi
fédérale doit être ratifiée par
l'Émirat en question. ?
Il
souhaite également savoir qQuel est
le statut de la Convention dans les
Émirats, notamment si elle ?Peut‑elle
êtreest directement invocable invoquée
directement devant les tribunaux ou doit‑elle être
intégrée dans l'ordre juridique interne au
préalable.
17.
Mme CHUTIKUL demande si le
Comité [FRA1] pcomité
pour la mise en œuvre de la Convention
relative aux droits de l'enfant dans les Émirats arabes
unis compte parmi ses membres des représentants de la
société civile et des universitaires et quelle est
la fréquence de ses réunions. Elle aimerait
en outre savoir si ce comité 'iljoue
avant tout un rôle de suivi ou s'il peut également
prendre des initiatives. Quels sont par
ailleurs les organismes
avec lesquels il entretient des contacts dans chaque Émirat ? Reçoit‑il un appui financier et technique suffisant ?
18. Elle
aimerait en outre savoir pPar qui a été
élaborée la proposition concernant la création
d'un organe fédéral indépendant chargé de
connaître des violations des
droitsla promotion et de la protection des
droits de l'enfant ? Cette proposition
tient‑elle compte des Principes de Paris et
de
l'enfant et d'y remédier, si elle
prévoitun ‑elle un mécanisme de
coordination avec les différents Émiratset si une
place y a été faite aux Principes de
Paris.?
19. La collecte et
l'analyse des données relatives aux enfants, dont est
chargé le Le Ministère du travail et des
affaires sociales, ont-elles un est
chargé dela collecte et de l'analyse des
données relatives aux enfants. Cette
activité revêt‑elle un caractère
ponctuel -(selon les besoins, par exemple pour
l'élaboration de rapports-) ou est‑elle
confiée à une structure permanente?systématique ? Quelle structure
esti est chargée
d'établir lese
l'élaboration des indicateurs utilisés et
ceux-ci permettent-ils d'obtenir des
données correctement ventilées,
portant sur les en tenant
compte notamment des différents groupes qui
composent la population ?
20.
Elle demande si
cCertaines des 107 associations
enregistrées dans les Émirats arabes unis
s'occupent‑elles spécifiquement de
la promotion et de la protection des droits de
l'enfant,s'? Par
ilailleurs, existe‑t-il une organisation chargée
de représenter l'ensemble de ces associationset
?
Enfin, qquels sont leurs rapports avec
le Gouvernement.?
21.
Mme TIGERSTEDT‑TÄAHTELÄA, constateant que le rapport des
Émirats arabes unis contient essentiellement des
donnés factuelles concernant les divers services auxquels
ont accès les enfants et leurs mères et les mesures
prises en leur faveur dans différents
domaineset, s'interroge sur l'approche
globale adoptée par le Gouvernement et sur les
moyens mis en œuvre pour s'assurer que les
dispositions de la Convention sont prises en compte
à tous les niveaux. Soulignant l'interdépendance des
principes directeurs et des droits
énoncés dans la Convention, elle demande si
le Gouvernement s'est efforcé d'avoir une vision
holiste de la Convention.
22. Notant que
le principe de la non-discrimination et de l'égalité
des chances ne semble garanti que pour les nationaux citoyens [FRA3] des
Émirats arabes unis, elle s'inquiète de la situation
des travailleurs migrants et de leurs familles.
23. Elle aimerait
savoir si leLe Conseil suprême de la famille
de SChardjah,
qui
a été chargé d'élaboré une
l'élaboration d'un projet de loi sur la protection
des droits de l'enfant ,de
l'enfant,est‑il le
même que le Conseil supérieur de l'enfance de
SChardjah
mentionné à la fin du rapport, qrapport[FRA5] ? Quels autres organismes ou
institutions ont été associés à
l'élaboration dudit projet de loi et quels sont les
aspects de la Convention autres que ceux concernant la
famille pris en compte dans ce projet.? Contient‑il
notamment des dispositions relatives à la protection et
à la participation de l'enfant ?
24.
Mme SARDENRBERG
s'interroge sur les raisons pour lesquelles les Émirats
arabes unis n'ont ratifié la Convention relative aux
droits de l'enfant qu'en 1997et,
alors qu'ils étaient Partie à la
Convention internationale sur l'élimination de toutes les
formes de discrimination raciale depuis 1975. fFaisant valoir que les
différents instruments relatifs aux droits de l'homme
forment un tout, elle demande si le Gouvernement
envisage à présent de ratifier d'autres traités ou
conventions.?
25. C'est au
gouvernement fédéral qu'il incombe de faire rapport
sur la mise en œuvre de la Convention, tandis
que la plupart des activités menées le sont au
niveau local. Quels sont donc les mécanismes de
coordination et de suivi existants ? Étant
donné que certains des principes généraux
énoncés dans la Convention, notamment celui de
la non‑discrimination, ne sont pas inscrits dans la
législation nationale, le Gouvernement
prévoit‑il de la réexaminer
celle‑ci afin de veiller à
ce qu'elle soitla mettre en conformité avec conforme
à l'ensemble des dispositions de
la Convention ?
26. Quelles ont été les mesures prises en vue de diffuser la Convention auprès du public et des professionnels travaillant avec les enfants ? A‑t‑elle fait l'objet de publications, de séminaires ou de formations ?
La délégation pourrait‑elle donner des
précisions concernant le projet visant à élargir
la
composition du cComité chargé de
la mise en œuvre de la Convention pour y
inclure des représentants de la société civile
et du secteur privé. Quelles sont exactement les
modalités prévues et les chances d'adoption de ce
projet ?
27.
Mme KHATTAB souhaiterait obtenir demande
des précisions concernant la composition et le mandat du
Conseil supérieur de la mère et l'enfantde
, l'enfant et de la mère. Elle
aimerait notamment savoir quel est son rôle dans la
mise en œuvre de la Convention et quelles
relations il entretient avec les autres organismes
gouvernementaux, la société civile et les ONG.
Faisant observer que les pays de la Ligue des ÉEtats arabes pourraient
adopter une position collective concernant le retrait
éventuel des réserves à
l'article 21, à l'occasion par exemple de la
réunion que celle-ci a prévu de tenir prochainement
en vue d'examiner les résultats de la Session
extraordinaire de l'Assemblée
générale,, elle demande quelle est
l'intention du Gouvernement des Émirats arabes unis sur
ce point.
286. Se
déclarant étonnée par certains des chiffres
indiqués dans les documents présentés, elle
demande des éclaircissements concernant
en particulier les soins aux enfants handicapés ou
ayant besoin d'une attention particulière et l'accès
des filles à l'éducation et aux structures
associatives.,
297. Le
PRÉSIDENT, parlant en sa qualité
d'expert, demande si le rôle des bureaux d'assistance
sociale [FRA6] osociale
ouverts dans les écoles se limite à recevoir
les plaintes ou s'il est plus étendu. La
délégation connaît-elle le nombre de plaintes
dont ils ont été saisis ?
La séance est suspendue à 11 h 15; elle est reprise à 11 h 30.
30.
M. AL-JARMAN (ÉEmirats arabes unis) indique
que les dispositions de l'article 7 de la Convention
sont incompatibles avec le régime d'acquisition de la
nationalité [FRA7] dnationalité défini par la
législation interne, qui vise à préserver les
intérêts des nationaux en appliquant le
droit du sang. Faisant savoir queLele cComité chargé de
la mise en œuvre
deratification de la Convention prévoit
de réexaminer toutes les réserves des ÉEmirats à
la Conventionet, il annonce que la
réserve à l'article 21 doit être
retirée prochainement, compte tenu du caractère
facultatif de ses dispositions pour les pays n'acceptant pas
l'adoption.
31.
Les ÉEmirats arabes unis sont
une
nation Etat
encore jeune, dont la législation et les institutions
ne
sont pas encore tout à fait
complètesrestent à parachever,
ce. Ceciqui explique entre
autres que le Gouvernement n'ait pas eu les moyens
de réorganiser complètement les données
recueillies auprès de chaque ministère.de façon à suivre les
règles de présentation des rapports établies
par le Comité.
32. S'agissant de
l'organisation politique du pays, lesLes
Émirats arabes unis forment un État
fédéraldoté , qui
comprend d'un Conseil suprême où
siègent les Gouverneurs des sept Émirats et un
Conseil des ministres. Pour être applicable au niveau
fédéral, toutes les lois doivent être
ratifiées par le Conseil suprême et promulguées
par décret présidentiel. Les différents
Émiratsfédérés publient aussi
leurs propres textes législatifs et réglementaires.
Les traités internationaux ratifiés par le Conseil
suprême et le Président s'appliquent à
l'ensemble du pays et leurs dispositions peuvent être
invoquées devant les tribunaux par tous les citoyens.
33.
Mme AL‑HOWSANI (Émirats
arabes unis) dit que le cComité national chargé de
l'application de la Conventionrelative
auxpour les droits de l'enfant,
qui a été établi à titre provisoire,
regroupe des représentants des ministères, des ONG
et des institutions locales; .Chargé de l'application de la
Convention, il a engagé des efforts
tendant àvisant
à sensibiliser la population et
à faire connaître aux
mères, en particulier, les nouveaux services mis
à leur disposition pour améliorer la situation de
l'enfant, ainsi que les nouvelles lois adoptées dans ce
domaine..Les
activités de formation menées par ce
comité concernent
toutes les administrations publiques et certaines ONG, ainsi
que des représentants du secteur privé. Il est
en outre loisible à chaque ministère
ou institution d'organiser des activités spécifiques
dans son domaine de compétence.
35.
L'Association des femmes travaille actuellement sur un projet
de création, au niveau fédéral, d'un conseil
supérieur de pour la mère et
l'enfant relevant du Ministère de la justice, qui sera
chargé de coordonner les activités de tous les
comités existants. Elle regroupe une trentaine
d'organisations féminines qui mènent toutes sortes
d'activités pour les femmes et les enfants (plages
réservées, clubs pour les filles, activités
culturelles, etc.) et jouent aussi un rôle très
important dans l'éducation des filles, dont le niveau est
ainsi devenu relativement plus élevé que celui des
garçons.
Mme AL‑THANIdemande à qui s'adresse les
activités de formation menées par le Comité
national pour les droits de l'enfant.
Mme AL‑HOWSANI(Émirats arabes unis)
dit
que toutes les administrations publiques et certaines ONG,
ainsi que des représentants du secteur privé sont
concernés. Il est en outre loisible à chaque
ministère ou institution d'organiser des activités
spécifiques dans son domaine de
compétence.
36.
M. AL‑SUWAIDI (Émirats arabes unis) dit
que l'âge légal de la majorité est fixé
àde 18 ans. Les participants
à la dernière Conférence islamique,
réunie à Djedda pour examiner la
compatibilité de la Convention avec l'iIslam, sont
d'ailleurs convenus que jusqu'à l'âge de 18 ans
toute personne devait être considérée comme
mineure. L'âge minimum d'admission à l'emploi est de
15 ans. Les catégories d'emploi qui peuvent
être occupés par les enfants et les femmes sont
strictement réglementées. Il existe en outre
une loi sur la délinquance et le vagabondage
juvéniles qui [FRA8] oqui
organise la justice pour mineurs.
37. Mme AL‑THANI demande si la législation prévoit spécifiquement un âge minimum du mariage et si cet âge est le même pour les filles et les garçons.
38. Mme AL‑HOWSANI (Émirats arabes unis) dit que l'âge minimum légal du mariage est de 18 ans pour tous. On constate toutefois aujourd'hui que, du fait des progrès réalisés dans le domaine de l'éducation des filles, l'âge moyen du mariage est de 24 ans pour les femmes.
39.
M. AL‑JARMAN (Émirats arabes unis) dit
qu'il n'existe pas de mécanisme particulier de recueil
despour recevoir les plaintesparce que la
question ne s'est pas posée. Pour
l'instantL, les tribunaux n'ont encore
jamais été saisis d'affaires concernant des
violations des droits de l'enfant. Cela
étant, eEu égard à l'importance de
cette question dans l'optique de la pour ce quiest
d'assurer la pleine application de la Convention,
le comité qui a rédigé le rapport recommandera
l'établissement d'un mécanisme expressément
chargé de recevoir ce type de plainte.
40. Le
PRÉSIDENT, en sa
qualité d'expert, demande si les unités de
services sociaux chargées dans les écoles de suivre
les cas de violations des droits de l'enfant [FRA9] l'enfant fonctionnent dans
tous les Émirats.
41.
M. AL‑JARMAN (Émirats arabes unis) dit
que dles unités en question
ont été créées dade ce type ont
été mises en place
dans tous les établissements scolaireset
.
Elles sont chargées de suivre toutes les plaintes
concernant le comportement des enfants et les
les
atteintestransgressions dont ces derniers sont
victimes. Le Ministère de l'intérieur dispose d'un
service des droits de l'homme qui s'occupe aussi des droits de
l'enfant. Une unité indépendante a également
été mise en place au sein du Ministère du
travail et des affaires sociales. Le besoin se fait
toutefois sentir d'uniformiser l'établissement de telles
structures dans l'ensemble du pays et d'établir un
mécanisme au niveau national.
42. S'agissant
des étrangers, nombreux à être venus travailler
dans les Émirats au titre sur
des contrats spécifiques et
souvent accompagnés de leur famille, leurs droits sont
tout à fait équivalents à ceux des nationaux,
y compris en matière de culte, d'éducation
et de santé. PAinsi, desar exemple,
des pagodes et des églises ont
été construites, ainsi que des écoles où
les enfants étrangers peuvent suivre leur scolarité
dans leur propre langue, tout en étant libres de
fréquenter les écoles nationales pour y
apprendre l'arabe. De plus, lLes
hôpitaux sont ouverts à tous, moyennant une somme
très modique, et dans ce domaine comme dans d'autres, il
n'existe aucun traitement préférentiel pour les
nationaux. Les étrangers sont parfaitement conscients de
cette réalité et l'État partie a déjà
répondu aux plaintes et griefs qui lui avaient
été adressés en observant les dispositions
des conventions en vigueur à son égard.
43. Le budget
national est financé provient
à 80 % parde l'État
fédéral et il est réparti équitablement
dans toute la Fédération. Le reste du budget
provient des Émirats, celui d'Abou Dhabi allouant
certaines sommes à d'autres. Les enfants
bénéficient donc sur un pied d'égalité de
toutes les activités financées au titre de
ce par ce budgetou des
,
ainsi que par les budgets locaux.
44. Mme AL‑AMERI (Émirats arabes unis) dit que le Ministère du travail et des affaires sociales possède une structure regroupant 46 associations (bénévoles, religieuses, culturelles, artistiques, etc.) réparties dans les différents Émirats qui mènent des activités très diverses. Elles s'occupent notamment de diffuser des publications concernant la Convention et d'organiser des séminaires et des groupes de travail pour promouvoir cet instrument. Il existe également 17 associations caritatives, religieuses et féminines qui s'occupent plus particulièrement des enfants et, notamment, de leur santé.
45.
M. EL‑KHADDER (Émirats arabes unis) dit
que le droit pénal concernant les mineurs est très
préciset qu', le législateur ayant
accordé une importance particulière
à cette question. Iil existe de nombreux textes
visant à protéger les enfants vagabonds ou
délinquants et à leur assurer un traitement humain
et une vie décente. L'âge de la responsabilité
pénale est fixé à 7 ans. Entre 7 ans
et 16 ans, l'enfant peut faire l'objet d'une mesure de
probation, d'interdiction concernant l'accès à
certains lieux ou activités ou de transfert dans des
centres de réforme.En aucun cas un enfant ne peut
être condamné à une peine d'emprisonnement ou
de décapitation ou à une amende. Si
l'infraction ou le vagabondage est dû à une maladie
mentale, l'enfant est placé dans un hôpital
psychiatrique, dont seul un certificat médical attestant
de sa guérison lui permet de sortir. L'enfant peut
également être placé dans un centre
d'observation pendant que les circonstances de l'infraction
(facteurs personnels ou familiaux) sont examinées, auquel
cas le juge peut décider de suspendre la procédure
judiciaire pour une période de un à
trois ans.Aucune mesure de détention provisoire
ne peut être prononcée. Si le placement
en observation s'avère satisfaisant, la plainte est
levée; dans le cas contraire, le tribunal est à
nouveau saisi de l'affaire et une assistance sociale assiste
l'enfant à l'audience.Aucune mesure de détention
provisoire ne peut être prononcée et
en aucun cas un enfant ne peut être
condamné à une peine d'emprisonnement ou de
décapitation.
Mme AL‑THANI demande si la peine capitale
est également proscrite pour les enfants âgés
de 7 à 16ans.
46.
M. EL‑KHADDER (Émirats arabes unis)
précise dit que
l'interdiction d'incarcérer et d'exécuter un enfant
et
de lui imposer une amende s'applique à toute
personne n'ayant pas encore atteint l'âge de 18 ans
lorsqu'elle a commis e
l'infraction a été
commiseconsidérée. Ces
dispositions valent pour les étrangers.
Mme TIGERSTED‑TÄHTELÄ demande de
quel organe relèveles centres de réforme
susmentionnés
47.
Mme AL‑AMERI (Émirats arabes
unis) préciseque les
centres de réforme mentionnés
relèvent dit qu'il s'agit du Ministère du
travail et des affaires sociales, qui a pour objectif, dans ce
domaine, de faire en sorte que les jeunes conservent leur
place dans la société.
48.
M. AL‑JARMAN (Émirats arabes unis) dit
que la diffusion de l'information
relative aux droits de l'homme et de l'enfant se fait
notamment dans le cadre d'un programme national visant à
incorporer un enseignement de
r ces droits dans les manuels
scolaires. Il est également prévu de
dispenser'assurer un enseignement
de
ce type à l'dans les universités. Les
associations organisent des séminaires et des groupes de
travail et publient toutes sortes de guides et brochures.
L'une d'elles a organisé des conférences sur les
droits de l'enfant dans les pays du Golfe. Les médias
(radio, télévision et journaux) ne sont pas
en reste et animent notamment des colloques afin
d'encourager les enfants à faire valoir leurs droits et
de sensibiliser tous les citoyens sur ces questions.
49.
Au
sujet de la non-En réponse aux remarques du
Comité sur l'absence ratification de bon nombre de
Conventions relatives aux droits de l'hommeau cours des
vingt dernières années, il souligne que les
Émirats arabes unis sont un pays naissant,
quijusqu'à présent
avaient auparavant d'autres
priorités. mais que
dBien que reconnaissant que son pays n'a pas
attaché dans le passé beaucoup d'importance à
la question des droits de l'homme, il précise que
depuis une dizaine d'années,
ils les Émirats se sont
largement penchés sur la question des droits de
l'homme puisqu'ils ont adhéré à
la Convention sur l'élimination de toutes les formes
de discrimination et ratifié neuf Conventions
du BIT, et qu'ils ont dépêché
diverses délégations à Genève dans le but
d'assister à toutes les réunions et de participer
à leurs travaux. Les Émirats arabes unis se
préoccupent également du sort de la femme dans la
mesure où le pays compte désormais une Commission
en charge de la question, et que d'ici à deux mois,
un projet d'accord va être soumis au Conseil des
ministres en vue de l'adhésion aux textes
internationaux en la matière. Il espère
que son pays adhérera à d'autres Conventions et
Protocoles internationaux relatifs aux droits de l'homme et de
l'enfant, notamment aux protocoles d'ordre politique. Il
rappelle qu'en tant que membre de l'ONU, les Émirats
arabes unis souscrivent totalement à la Déclaration
universelle des droits de l'homme et espèrent
intégrer dans un avenir proche tous les textes
internationaux dans la législation nationale.
50. Le
PRÉESIDENT, en sa qualité
d'expert, voudrait connaître la teneur du
projet de loi sur la protection desenfants , qui, selon ses informations, est
maintenant rédigé et enfants devantrait être
présenté sous peu aux autorités
fédérales compétentes.Il voudrait
des précisions sur son contenu et savoir quels sont les
droits dont le projet traite. Devant les interrogations de M.
Al-Jarman, il donne lecture du paragraphe 1 a), Troisième
partie des réponses écrites, et souligne
qu'apparemment le texte traite de droits de l'enfant inscrits
dans la Convention, notamment la participation des enfants et
le droit de se faire entendre.
51. M.
AL-JARMAN (Émirats arabes unis) ditdéclare que bon nombre de projets de
loi relatifs aux enfants sont en passe d'être
promulguésaux Émirats. C'est le Conseil
suprême de la famille qui est chargé du projet de
loi
relatif à la protection des enfants, lequel fait
effectivement référence
à tous les textes internationaux pertinentsen la
matière. De nombreuses organisations
gouvernementales, familiales et universitaires ont
participé à l'son
élaborationde ce p. Le projet de loiqui
a été soumis aux
autorités compétentes - lesquelles, qui
vont le soumettreà leur tour au
Conseil des ministres. La loi fédérale entrera
ensuite en application dès lors
qu'elle aura été promulguée par l'Émire
Prince. Il s'agitIl convient de souligner
de souligner qu'il s'agit
là d'un projet de loi qui
émanante de la base et des
organisationslocales inspirées
des
organisations non gouvernementales.
52.
Il
est dD'autres loisqui
émanent directement des sphères
supérieures. L : le Ministère du
travail et des affaires sociales se préoccupe ainsi
dpar exemple duu droit
des personnes ayant des besoins spéciaux, notamment
en matière d'enseignement et de couverture
médicale. Ce projet de loi va également
être soumis au Conseil des ministres pour examen et
décision finale.
Il convient en outre de mentionner
les cite en outre des projets de décrets
exécutifsoires concernant notamment
la création de crèches pour les femmes actives, la
couverture sociale, la protection de la femme et de l'enfant,
le service civil et la délinquance juvénile[C11] .
juvénile. La loi relative à
la délinquance juvénile, en vigueur
qui
existe depuis 1976, va d'ailleurs être amendée
afin d'être mise en conformité avec
la Conventionconforme à la CDEet les
engagements pris par le pays dans le domaine des droits de
l'enfant, et de façon plus générale
avec
les engagements du pays en matière des droits
de l'homme.
53.
Mme KHATTAB se félicite de ce que les
Émirats aient décidé d'instaurer des centres ou
points focaux pour les enfants, tels que le Conseil
fédéral ou supérieur de l'enfance, ce qui devrait
leur permettre de mettre en œuvre les dispositions de la
Convention relative aux droits de l'enfant. Elle estime
néanmoins que le projet de loi
précité, émanant du Conseil suprême de
l'émirat de Sharjah, n'est pas suffisant.
Leditle Conseil
fédéral de l'enfance devrait promulguer dans les
plus brefs délais une loi visant à assurer la
protection de l'enfance, comme le stipule la Convention.
Cette procédure nationale aurait ainsi
des répercussions sur tous les autres projets de loi
en cours dans les Émirats et ce serait là une
occasion propice pour amender les différents
l'âges
minimaum ou même la
définition de l'enfant dans le but de les mettre
en conformité avec les dispositions de
la Convention.
54.
Mme AL-THANI tient àse félicite
des réponses apportées aux questions posées,
notamment au sujet de la peine capitale, qui est interdite pour les
enfants âgés de moins de 18 ans. Elle
voudrait toutefois aborder le délicat problème délicat
que posent lesdes naissances hors mariage puisque
selon certaines sources,allégations ces enfantsinspireraient
la honte et seraient des sujets de honte et
fferaient l'objet d'untraitement e
discriminatoire,alors que la ion de
traitement. Elle aimerait savoir quel type de
traitement Émirats arabes unis réservent à ces
enfants, la Convention stipulante clairement qu'ils doivent
bénéficier du même traitement que les autres
enfants.
55.
Elle
juge Elle se dit très
impressionnée de la belle initiative que constitue
Parlement des enfants, tant pour les pays arabes que pour les
pays occidentaux et trouve intéressant que
le président du parlement des enfants soit lui-même
uun enfantmaisaimerait savoir . Elle
aimerait savoir néanmoins quels sont le poids et
la validité des avis formulés par les
enfants, quelle est l'influence que les
décisions prises ont au niveau de l'État, si
le Ministre de l'enseignement et l'éducation
assiste aux sessionsréunions de ce
paPArlement, si les enfants
s'élisent eux-mêmes
sont
élus par leurs pairs ous'ils
sont désignés par
les autorités et quels sont les bénéfices que
les enfants tirent de cette expérience.
56.
Quant aux sévices corporels sur les
enfants, eElle aimerait savoir si les
châtiments corporels 'ilssont interdits dans les
établissements scolaires publics et si des mesures sont
prises en vue d'interdire également ces
châtiments également sévices dans le cadre de la
cellule familiale, sachant que dans la culture
arabe,, infliger une
correction est souvent perçue comme bénéfique.
Comment lLes
Émirats arabes uniss'emploient-ilsà sensibiliser
éduquent-ils les parents
quant aux solutions de
remplacement aux substituts aux châtiments
corporelset psychologiques ?
57.
Mme CHUTIKULse félicite de la vitalité
des associations de femmes mais se demande, au vu de
la loi
sur la nationalité en vigueur, quelle nationalité
reçoit l'enfant né d'une mère ressortissante des
Émirats émirienne et d'un père absent
mais
vivant ou connu, ou de nationalité
étrangère ? Acquiert-il automatiquement la
nationalité des Émirats en vertu de la loi sur
la nationalité en vigueurémirienne ?
Que
stipule la loi à cet égard ?
58.
Elle
s'associe par ailleurs à l'enthousiasme de Mme Al-Thani
au sujet du droit des enfants de s'exprimer et de se faire
entendre. Après la tenue du 1er puis du
2ème Parlement des enfants,Eelle souhaiterait
davantage de renseignements sur les voudrait plus
d'informations sur certains sujets abordés
lors
des première et deuxième sessionsdu parlement
des enfantspar les enfants,
notamment la violence à l'eur
égarddes enfants, l'insécurité
à l'écoleet les coups qui leurs y sont
infligésou, le poids excessif des
cartablessacs
d'école. Elle s'inquiète de savoir
demande comment les
préoccupations exprimées par les enfants sont prises
en compte. Les enfants ayant eux-mêmes parlé de
la mauvaise qualité du matériel et des
équipements et installations scolaires, qu'a-t-on
est-ce qui a été fait
à ce sujet ?
59. S'agissant de
la famille, elle se demande si la législation moderne ne
contiendrait pas des éléments contraires à la
tradition. Les organisations de femmes se sont-elles penchées
sur la question et ont-elles formulé ait des
suggestions ?
Enfin, elle aimerait un complément d'information sur le
fonds d'aide au mariage dont il est fait
mentionné dans le rapport , car ce
dernier ne fait état que de la liste des examens et des
tests à effectuer avant le mariage.
60. M.
AL-SHEDDI se dit satisfait des explications fournies et
très optimiste quant à l'avenir puisque les Émirats
arabes unis vont certainement approuver d'autres projets. Il
aimerait toutefois connaître la
répartition du budget allant à l'enfance
puisen matière de ressources pour
les enfantscar que le rapport démontre
qu'il existe des semble indiquer l'existence
écarts et des
disparités entre la situation
économiques entre ldes
différents Éémiratsfédérés.
61.
Vu Il insiste également
sur l'importance du développement chez l'enfant
de toute manifestation d'opinionchez l'enfant, notamment au
sein de la famille, . Il sait que les associations de
la femme sont très actives dans ce domaine mais
il souhaiterait savoir s'il existe
des programmes de formation à l'attention des familles,
en particulier et
surtout des enfants, tendant
àvisant à les encourager à exprimer
leur opinion, même au sujet des programmes scolaires et
des émissions programmes de radio et de
télévisionaudio et
télévisuels.
L'enfant jouit-il également du droit d'obtenir une
réponse à ses interrogations et à ses demandes de
renseignements ? Dans quelle mesure ce droit est-il incompatible
avec son âge ? Quelles sont les dispositions prises
aux Émirats concernant le quant au
nombnombre des sites web et leau volume de la littérature
importée ?
62. Enfin,
mêmesi le système actuel
d'enregistrement des naissances sembleant particulièrement
performant, il aimerait néanmoins savoir
ce
que font quelles sont les mesures que prennent
les autorités pour veiller à ce s'assurer que toutes les naissances
soient effectivement enregistréesrecensées. Ne faudrait-il pas
encourager davantage la population à faire cette
démarche, surtout si la naissance est intervenue
en dehors de l'hôpital ?
63.
Mme TIGERSTEDT-TÄHTELÄvoudrait
savoir quelle est la philosophie des droits de l'enfant
sous-jacente aux adoptée
dans les mesures prises aux par les
Émirats et si l'on y insiste suffisamment sur
l'importance de l'enfant et l'attention que doivent lui
prêter ses parents, son entourage, ainsi que toutes les
personnes qui entretiennent des relations avec lui, que ce
soit au niveau judiciaire ou autre. Quelles sont les mesures
prises pour développer tout cde qui
est sensoriel chez l'enfant et pour lui permettre de
s'épanouir et de jouir d'un bien-être
réel ?
64.
Mme SARDENBERG se félicite de la déclaration
de la délégation au sujet des réserves et de la
Convention relative aux droits de la femme. recommande aux Émirats
Au
plan de la législation interne et de sa
conformité avec la Convention, elle
recommande aux Émirats d'effectuer
une étude pour examiner toutes les situations
dede procéder à un
réexamende la législation interne
en vue d'en déterminer la conformité
avec la Convention non-conformitéet
de'y remédier dans les
meilleurs délaisà toutes incompatibilités.
Elle aimerait en outre également savoir s'il
existe-t-il des initiatives de
coopération en la matière au niveau
régional étant donné que de nombreux pays
travaillent déjà dans des domaines en rapport
avec les droits de l'enfant.
65. Les Émirats comptant une forte population de travailleurs étrangers, la Convention a-t-elle été traduite dans d'autres langues que l'arabe et l'anglais ?
66. S'agissant de
la discrimination, elle prend note constate
avec satisfaction que les documents fournis font
état des progrèssignalés
dans la documentation, notamment en rapport avec le
changement de l'âge du mariage. Les taux d'inscription
à l'école primaire et secondaire montrent en
outre que le pourcentage est équilibré
dénote un équilibre entre
les filles et les
garçons. Ce taux d'inscription ne pourrait-il pas
être toutefois plus élevé ? Elle se dit
préoccupée de la situation des petites filles et des
pratiques traditionnelles et des attitudes patriarcales qui
persistent dans le pays. . Bien sûr,
leLes mentalités ne sauraient
à l'évidence évoluer duchangement ne va pas se
faire du jour au lendemain, mais les écoles ne
sont-elles pas un cadre tout indiqué pour encourager les
changements d'attitude et prendre des initiatives contre
toutesur les questions liées à
la discrimination ?
67. Elle voudrait
en outre savoir également savoir
si, en dépit de la loi
qui interdisant aux
enfants de moins de 14 ans de participer aux courses de
chameaux, la pratique persiste. Des sources révèlent
notamment que dès es enfants de 4 ans
des
enfants sont jockeys de chameaux et
qu'afin d'être les plus légers possibles, ils ne
sont pas nourris, et que ces
les
conditions de la courses sont particulièrement
dangereuses. Quelle est la situation actuelle ?
Pourrait-on envisager de porter la limite d'âge
en question à 18 ans et d'adopter
des ? Elle recommande l'adoption de
mesures préventives ? sur l'utilisation d'enfants
dans les courses de chameaux.
68. Enfin, ayant
été informée de nombreux cas de mauvais traitements
à l'encontre des travailleurs étrangers, notamment des
jeunes femmes domestiques, elle aimerait que la
délégation lui apporte plus dedes
éclaircissements précisions ssur
ce
phénomènele sujet.
69.
Mme KHATTAB se déclare tout aussi
préoccupée que Mme Sardenberg au sujet de la situation
des fillettes et des jeunes filles, même si les associations
de femmes prennent un certain nombre d'initiatives heureuses en la
matière. Elle aurait toutefois aimé que le
rapport consacre un chapitre à la situation desces fillettes et à la
façon dont on peut leur permettre de s'affirmer, de
refuser le mariage ou le mari qu'on pourrait leur imposer et
de prendre en main leur destin, et interdire toute forme
de discrimination à leur encontre. Elle s'enquiert des
mesures prises à cet effet, notamment des mesures
prises pour en vue d'interdire toutes pratiques
dégradantes qui persisteraient existeraient
encore dans la société, comme l'excision
ouet le
mariage précoce.Etant donné que l'éducation et
l'enseignement sont en progression dans le monde arabe, il
faudrait que les jeunes filles y participent davantage. Ainsi,
la discrimination disparaîtra peu-être avec le
temps. Elle constate avec satisfaction que l'âge minimum
du mariage est fixé à 18 ans, mais que dans la
pratique il est passé à 24 ans.
70. Le
PRÉESIDENT, intervenant
en sa qualité d'expert, s'inquiète de ce que le rapport et les
réponses écrites ne fassent mention
d'constate qu'aucun chiffre relatif
au sur le divorcene figure dans
le rapport et les réponses écrites et demande
s'il . Le divorce existe-t-il ? Y
a-t-ilexiste des statistiques sur
le sujet.
72. Enfin,
s'agissant de la non-discrimination à l'égard des
étrangers,non-ressortissants, il
demande des précisions sur la situation effective,sur le
terrain vu que car
même si les documents fournis
stipulent que la discrimination est interdite, notamment en
matière d'accès aux soins de santé et
d'éducation et que normalement l'enseignement est
gratuit, des selon certaines sources, révèlent que les étrangersseraientnon-ressortissants
doivent souvent obligés
de payer pour leurs soins de santéet
d'/éducation, parfois avec la
participation de leur employeur. Est-il facile d'avoir
accès à ces services ? Comment le principe de
la non-discrimination est-il respecté sachant
qu'apparemment, certains groupes de
non-ressortissants disposent de leurs propres écoles et
ne vont pas dans les écoles publiques du pays ?
La séance est levée à 13 heures.